En apprendre plus sur Droits de l'Homme
cnb.avocat.fr | 20/01/2019
A l'occasion de la 9ème édition de la journée internationale de l’avocat en danger, la profession se mobilise pour soutenir les avocats turcs menacés et vous invite à vous rassembler le 24 janvier de 13h à 14h à proximité de l’ambassade de Turquie.
www.avocatparis.org | Basile Ader, vice bâtonnier du barreau de Paris | Janvier 2019
Visite officielle en France du président Turc Recep Tayyip Erdoğan le jeudi 4 janvier 2018 -
Le barreau de Paris constate que la situation des avocats turcs et des magistrats n’a cessé de s’aggraver depuis un an, victimes d’une purge de grande ampleur au mépris de toutes les conventions internationales et des droits les plus élémentaires.
lemonde.fr | Marie Jégo (Istanbul, correspondante) |
Connue pour le sérieux de ses investigations, Pelin Ünker, une ancienne journaliste du quotidien turc Cumhuriyet, a été condamnée par un tribunal d’Istanbul, mardi 8 janvier, à un an, un mois et quinze jours de prison, ainsi qu’à une amende de 8 860 livres turques (environ 1 440 euros), pour « insulte et diffamation » envers l’ancien premier ministre Binali Yildirim et ses fils.
Le Monde | Par Nicolas Bourcier | 12/12/2018
Enquête
Une centaine d’opposants gülénistes ont été enlevés à l’étranger, de l’aveu même des autorités
Recep Tayyip Erdogan avait prévenu : « Nous allons continuer notre lutte aussi longtemps qu’il le faudra, jusqu’à ce que nous les ayons entièrement effacés de la carte. » Le président turc, après avoir arrêté plus de 217 000 proches de son ancien allié le prédicateur Fethullah Gülen et en avoir fait condamner plus de 50 000, multiplie les enlèvements en pleine rue dans une vingtaine de pays, les détentions arbitraires et, dans certains cas, les tortures dans des prisons secrètes, des « sites noirs », en Turquie.
Neuf médias, dont Le Monde, avec le site d’investigation Correctiv et « ZDF Frontal21 », ont retrouvé deux membres de la confrérie güléniste, qui, pour la première fois, témoignent séparément d’enlèvement forcé et de torture. « Tolga », réfugié dans un pays de l’Ouest depuis l’été 2017, a été enlevé, séquestré, passé à tabac, privé de sommeil et de nourriture, torturé à l’électricité. Au bout de dix jours, il a été autorisé à prendre une douche et à changer son pyjama gorgé de sang. « J’ai vu pour la première fois mon corps, il était noir et bleu. » Il a été détenu 92 jours et a perdu 21 kilos.